Archive for November, 2008

Des réacteurs nucléaire miniature pour votre datacenter

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Une entreprise américaine du Nouveau-Mexique (Santa-Fé) a annoncé être en mesure de commercialiser des mini centrales nucléaires compact (pas plus grande qu’une cuve à mazout), qui sont prévues pour générer environ 25 mégawatts d’énergie.
L’annonce par Hyperion Power Generation a amené certains observateurs de technologie à se demander si l’installation de ces mini-cuve pourrait être une solution alternative pour fournir de l’énergie au datacenter.

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Sa puissance serait de 25 MW, ce qui, d’après Hyperion, correspond à la consommation d’environ 20.000 foyers aux Etats-Unis (effectivement estimée à 11.000 kWh/an). Un module HPM pourrait donc alimenter une petite ville.
Au tarif annoncé de 25 millions de dollars (environ vingt millions d’euros), le prix de revient par foyer semble compétitif. Un HPM pourrait aussi être envisagé pour un site industriel, une installation militaire ou pour alimenter des installations dans des lieux isolés. D’ailleurs, affirme l’entreprise, les carnets de commande sont pleins et Hyperion serait déjà sûre de vendre une centaine d’unités. Les premiers exemplaires seront produits en 2013 et les acheteurs se présentant aujourd’hui ne seront livrés qu’en 2014. Entre 2013 et 2023, Hyperion prévoit une production de 4.000 réacteurs.

Risque zéro, affirme le vendeur

La première commande ferme serait venue de la République tchèque, de la part de l’entreprise TES. Une autre proviendrait de Roumanie, mais, interrogés, des responsables du comité national du contrôle de l’énergie nucléaire affirment n’avoir entendu parler de rien de ce genre.

Le réacteur HPM utiliserait de l’uranium faiblement enrichi, c’est-à-dire contenant moins de 20% d’uranium 235, un combustible habituellement utilisé dans les centrales nucléaires. Mais ce réacteur « ne comporte aucune partie mobile, explique John Deal, le président de la société, et il est impossible d’avoir un accident du type de celui Tchernobyl ». Selon Hyperion, la masse critique (au-delà de laquelle se déclenchent des réactions en chaîne) ne peut pas être atteinte.

Par ailleurs, la quantité de combustible nucléaire est faible et l’engin n’est pas destiné à être ouvert durant sa durée de fonctionnement, qui serait de 5 à 10 ans. Au bout de ce laps de temps, cette « pile », comme l’appelle parfois Hyperion, laisserait un résidu de la taille d’une noix de coco qui serait facilement recyclé. Par ailleurs, se servir de cet uranium pour réaliser une bombe atomique serait inenvisageable, explique Hyperion.

Bien des détails techniques manquent pour se faire une idée plus précise des performances et des dangers potentiels mais remarquons qu’Hyperion n’est pas le premier à plancher sur ce sujet. Toshiba a testé un réacteur baptisé 4S (Super Safe, Small and Simple) de petite taille mais toutefois nettement plus grand que le HPM.

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L’idée fera-t-elle des émules ?

Source de l’article

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Le concept du refroidissement par apport d’air frais revu

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Voici l’article d’un site web KyotoCooling qui a une nouvelle approche très intéressante sur comment baisser la consommation d’ énergie des systèmes de refroidissement.
L’entreprise prend son nom de la Conférence de Kyoto, où nos gouvernements se sont réunis et ont convenu des objectifs pour réduire la production de carbone.
Dorénavant les coûts des changements et les coûts de refroidissement sont maintenant des objectifs marqués dans les agendas des DSI.

Ce concept offre une nouvelle approche en se débarassant des unités CRAC pour réguler la température de la zone de plancher surélevé en utilisant l’air extérieur.

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Voici ce qu’ils en disent :
Pour le bon fonctionnement des équipements du client dans un center de données, la température de l’air doit être stable ainsi que le taux d’humidité. L’ASHRAE recommande pour un bon fonctionnement des appareils une température entre 20 ° C et 25 ° C et une humidité comprise entre 40% et 55%.
Il devient important d’enlever l’air chaud et laisser refroidir l’air dans le center de données de manière à conserver un environnement de travail stable.
Pour se rafraîchir les datacenter utilise généralement un faux-plancher surélevé. Un flux d’air froid est soufflé par le biais de grilles d’aération. L’air rechauffé fait son chemin retour via un plenum à l’intérieur de la salle serveurs et est repris par le système de refroidissement pour être refroidi, filtré puis humidifié (ou déshumidifié) avant de retourner en salle par le faux plancher.
Le flux d’air est généralement refroidi au moyen d’un climatiseur individuel (CRAC). C’est normalement une unité de compression de refroidissement dans lequel un réfrigérant est compressé, bien que différents systèmes sont disponibles. Le flux d’air chauffé émet sa chaleur au réfrigérant ou à un liquide de refroidissement. Habituellement, l’eau est utilisée comme moyen intermédiaire pour libérer la chaleur produite par la salle informatique.
Les systèmes de refroidissement traditionnels se sont révélés très inefficaces à cause du mélange d’air chaud et froid et nécessitent une température d’apport d’air fourni le plus bas possible afin de compenser le montant de chaud et froid mélangé.
En conséquence, l’efficacité et le nombre d’heures que l’air de l’extérieur pourraient être utilisées est réduit de façon spectaculaire, il y a donc là un gaspillage d’ énergie considérable a revoir.
En conséquence, beaucoup plus d’énergie que ce qui est vraiment nécessaire est consommée et le coût de refroidissement est considérablement plus élevés que ce qu’ils pourraient l’être. Les frais pour le refroidissement par conséquent représente une part considérable du total des coûts opérationnels de la gestion d’une salle informatique.
Une nouvelle solution de refroidissement des datacenter, KyotoCooling, est basée sur l’usage d’un «échangeur de chaleur rotatif”. Le concept de KyotoCooling comporte un échangeur de chaleur air-air conçu comme une roue de chaleur, où l’air recyclé qui a été chauffé par l’équipement du client est fourni dans un premier flux d’air à l’échangeur de chaleur air-air, et ce premier flux d’air est ensuite refroidi en utilisant un deuxième flux d’air qui est fourni par Mère Nature via l’extérieur.
Ce système permet une capacité de refroidissement suffisamment grande et très efficace.
Le refroidissement est réalisé de manière beaucoup plus efficace et peut apporter des réductions considérables de l’énergie et des coûts de fonctionnement. L’impact environnemental est réduit de manière significative, en raison de l’énergie nettement inférieur à ce qui est nécessaire pour refroidir la pièce.

Apparemment KPN utilise déjà ce système pour refroidir certains de leur datacenter.

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Free Cooling

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Le free cooling ou froid gratuit est de plus en plus à l’ordre du jour pour des raisons essentiellement économique.
Il consiste à prendre l’air frais de l’extérieur lorsque celui-ci est suffisamment frais.

Un datacenter nécessite de refroidir les serveurs 24 heures par jour, 7 jours sur 7 et 365 jours par an, à des températures comprises entre 20°C et 22°C, autant dire que sur une année calendaire rare son les régions (du moins en Europe) qui ont des températures constamment supérieures à ces valeurs.

Utiliser l’air frais lorsque celui-ci est inférieur à ces températures apporte un gain sur la facture électrique de l’ordre de plus de 70%, faite vos calculs !!!.

Il faut tout de même penser à contrôler la qualité de l’air (poussière) ainsi que le taux d’humidité.

Une autre méthode de free cooling qui ne nécessite pas de gros investissement, mais permet de profiter de cet air frais extérieur c’est de l’emmener vers le plenum (s’il y en a un).

Si votre salle informatique est équipé d’un plenum (faux plafond), l’air chaud qui y circule en direction des climatiseurs peu y être refroidi par l’air extérieure ce qui sollicitera moins vos climatiseurs permettant du coup de faire de sacré économie.

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Nettoyage de salle informatique

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La salle informatique est le centre névralgique de votre entreprise
L’entretien régulier d’une salle informatique est une nécessité pour réduire les risques de pannes.
Cette opération est préconisée par les constructeurs de matériels informatiques.
Les compagnies d’assurances ne prennent en charge les sinistres et incidents que si, conformément aux normes préconisées par le constructeur, l’entretien régulier de l’implantation d’une salle de traitement informatique est effectué.
Puisque les installations informatiques sont très sensibles aux pollutions, visibles ou invisibles, plusieurs sociétés spécialisées propose et assure un entretien :

* entretien préventif des appareils,
* dépoussiérage du fond de cuvelage,
* évacuation des résidus de travaux, de câbles, gravats …,
* mise à niveau du faux-plancher, planéité,
* nettoyage de la surface, etc ….

les constructeurs préconise tous le nettoyage des salles informatiques :

IBM – Spécifications d’installation des matériels :

La qualité de l’environnement est un facteur important pour le bon fonctionnement de votre équipement informatique. Le sol du local est à nettoyer avec une serpillière humide uniquement, sans additif.

Dans le cas d’un plancher surélevé, et dans le double but de préserver les filtres des unités informatiques et d’assurer un niveau d’hygiène satisfaisant pour le personnel, un nettoyage annuel du plenum par une entreprise spécialisée est indispensable.

Digital – Recueil des spécifications d’installation :

Un nettoyage régulier au moyen d’un aspirateur adapté ou une serpillière humide est conseillé. Il ne faudra en aucun cas procéder par déplacement de la poussière.
L’humidification de la serpillière ou du chiffon ne doit absolument pas être faite avec des produits détergents chlorés ou ammoniaqués. Les produits pouvant avoir une action corrosive sur les matériels sont à proscrire ainsi que les produits favorisant la création de charges électrostatiques (produits aux silicones).

Un nettoyage semestriel du plenum (volume sous plancher technique) doit être programmé.

Bull – Guide de préparation de site :

La poussière ayant un effet néfaste sur le bon fonctionnement de l’ordinateur (risque de détérioration des supports magnétiques) et sur son environnement (colmatage prématuré des filtres internes à la machine ou du conditionnement d’air), la salle informatique doit être nettoyée quotidiennement.
Les sols ne seront pas vitrifiés car le film ainsi créé est isolant et représente un risque au niveau des charges électrostatiques.

Un nettoyage complet incluant les plenums du faux-plancher et du faux-plafond doit être effectué une fois par an par une entreprise spécialisée.

Hewlett Packard – Guide de préparation de site :

Le matériel informatique est sensible aux pollutions de l’air. La poussière présente des dangers multiples pour le matériel électronique : masquage des têtes de lecture des unités de disques, courts-circuits de composants pour les poussières conductrices, altération des contacts, insuffisance de refroidissement des composants, détérioration des parties mécaniques en mouvement. Les autres pollutions de l’atmosphère sont capables de créer des corrosions graves et rapides.

Les aménagements et équipements techniques de la salle seront maintenus en parfait état de fonctionnement, en particulier : la salle sera entièrement nettoyée une fois par an. Ce nettoyage devra porter sur toutes les parois (plancher, faux-plancher, plafond, faux-plafond, murs) et sur les machines.

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