Archive for January, 2009

Les centres de données, de plus en plus gourmands en énergie

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La chasse au “gaspi” dans les centres de données est ouverte. Ces immenses salles, appelées aussi “data centers”, composées de multiples serveurs informatiques qui stockent les informations nécessaires aux activités des entreprises, sont devenues de véritables gouffres énergétiques.

Selon une étude menée par des chercheurs européens dans le cadre du programme de l’Union européenne “Energie intelligente – Europe”, les 7 millions de centres de données recensés dans les pays de l’Union européenne consommeraient, chaque année, 40 milliards de kilowattheures, soit l’équivalent de l’énergie utilisée annuellement par une grande agglomération française pour son éclairage public. Si rien n’est fait, cette consommation électrique pourrait, d’ici à 2011, augmenter de 110 % par rapport à 2006, estime l’enquête qui sera complétée au printemps par des études de cas en entreprises.

“Dans les prochaines années, la croissance des nouveaux data centers sera faramineuse. Si on ne prend pas des mesures maintenant, on va dans le mur !” s’alarme Alain Anglade, chercheur au sein de l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe) et membre de l’équipe de chercheurs. Encore modeste à l’échelle de l’Hexagone, l’énergie utilisée par les centres de données (4 à 6 milliards de kilowattheures) représente 1 % de la consommation d’électricité du pays. Un pourcentage appelé à croître rapidement en raison de la diffusion rapide des nouvelles technologies informatiques. Les banques, par exemple, soumises à des réglementations croissantes en termes de stockage et traitements de leurs données informatiques, sont déjà contraintes d’agrandir leurs centres de données.

Le gouvernement français a saisi l’occasion du plan France numérique 2012, lancé en octobre 2008, par le secrétariat d’Etat au développement de l’économie numérique pour créer un observatoire des centres de données. A horizon de dix-huit mois environ, il permettra aux entreprises de se comparer entre elles et de les aider à prendre des mesures pour qu’elles diminuent la consommation énergétique de leurs machines, explique en substance Alain Anglade, un des responsables du projet pour qui “les entreprises sont déjà sensibilisées car ce gaspillage commence à leur coûter beaucoup d’argent”. Cette mise en commun devrait également permettre aux entreprises d’anticiper sur la création de nouvelles normes environnementales plus contraignantes au niveau européen.

Parallèlement, le ministère de l’économie et des finances vient de lancer un groupe de réflexion. Baptisé “Green ITW” et dirigé par Michel Petit, membre de l’Académie des sciences, il doit proposer, d’ici à mai, des solutions pour une “utilisation éco-responsable” des centres de données. En clair, comment faire des économies d’énergie sans pénaliser les entreprises dans l’utilisation de leurs outils informatiques. Selon l’étude européenne déjà citée, près de 12 milliards d’euros pourraient être économisés grâce à de nouveaux équipements moins gourmands en électricité et des techniques plus efficaces de ventilation des salles.

L’Allemagne a, de son côté, déjà entrepris de lutter contre le gaspillage énergétique des “data centers”. Depuis l’été dernier, un guide est à disposition des entreprises pour leur faire prendre conscience du problème et les pousser à investir dans des équipements plus efficaces. Bien décidé à montrer l’exemple, le ministère fédéral de l’environnement a annoncé en novembre 2008 avoir baissé la consommation d’électricité de ses propres serveurs de 60 %, soit une économie de CO2 de 44 tonnes.

Particulièrement concernés, les géants de l’informatique cherchent eux aussi déjà à réduire la facture énergétique de leurs data centers devenus gigantesques pour stocker e-mails, vidéos et autres documents disponibles en un seul clic. Récemment, Google, Yahoo ! ou encore Microsoft ont installé certains de leurs sites informatiques sur les bords de grands cours d’eau américains. Ils souhaitent pouvoir refroidir plus facilement leurs machines et utiliser les centrales hydrauliques proches pouvant leur fournir de l’électricité moins chère.

Jouant la carte du développement durable, Google affirme avoir investi 45 millions de dollars dans les énergies renouvelables. Le mastodonte américain a même déposé un brevet pour pouvoir installer des centres informatiques alimentés par l’énergie des vagues et refroidis par l’eau de mer sur des plates-formes flottantes.

Source de l’article

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Intel test la puissance solaire dans un DataCenter

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Intel a installé des panneaux solaires dans une usine de Rio Rancho au Nouveau-Mexique afin de tester le potentiel d’utilisation de l’énergie solaire photovoltaïques (PV) pour fournir de l’énergie pour les centres de données.
La gamme constituée de 64 panneaux solaires Sharp va générer 10 kilowatts d’électricité, juste une fraction de la quantité nécessaire pour alimenter la plupart des centres de données. Mais le projet pourrait “potentiellement ouvrir la voie à un programme plus agressif dans l’énergie solaire Intel”, selon Marty Sedler, directeur mondial pour les services publics et l’infrastructure d’Intel.

Les test seront réalisés premièrement dans le cadre des datacenter de type contenaire.

L’énergie solaire n’a pas jusqu’ici été largement utilisé dans les centres de données en raison de la grande quantité d’énergie requise pour alimenter les serveurs et le matériel de refroidissement.
Il exige une très grande installation de panneaux solaires PhotoVoltaique pour produire une fraction de l’énergie requise par la plupart des centres de données.

Lors du dernier salon du CeBIT de Mai 2008, Sun Microsystems a montré un contenaire “Blackbox Solaire” raccordé à un réseau de panneaux solaires d’environ 200 mètres carrés, qui produit environ 10 kilowatts de puissance. C’est à peine assez de puissance pour un rack à haute densité dans une Blackbox.
Selon certaines estimations, il faut jusqu’à 30 km carrés de panneaux solaires pour générer 1 mégawatt de puissance. Un autre obstacle est le coût. Google évangélise une approche “énergie verte”, le projet de loi “Weihl”, a déclaré l’année dernière que l’énergie solaire photovoltaïque coûte actuellement environ 15 à 20 centimes le kilowatt, ce qui est «totalement hors de portée” avec toutes les autres sources d’énergie.

Le seul datacenter actuellement entièrement alimenté par l’énergie solaire PV est AISO (Affordable Internet Services Online), qui exploite une installation d’environ 460 mètres carrés à Romoland (US), en Californie, pour une salle serveurs de 120 mètres carrés.
Le datacenter AISO avec ses 120 panneaux solaires génèrent du courant continu, qui est ensuite géré par le biais d’un onduleur et stocké dans des batteries.

L’année dernière, Intel a utilisé de l’air extérieur pour refroidir un datacenter au Nouveau-Mexique, avec des températures qui se situaient entre 17 et 33 degrés.

Affaire à suivre

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Regarder la télévision consomme plus que de faire une recherche sur Google

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Dans une étude 2007, des chercheurs du Lawrence Berkeley National Laboratory ont constaté que les centres de données utilisent 1,5 pour cent de l’énergie aux États-Unis, soit environ la même quantité d’énergie que tous les téléviseurs couleur en Amérique.

Quelle activité consomme moins d’énergie ?

le calcul de la consommation d’énergie des centres de données a été un sujet de conversation le week-end dernier, des blogueurs ont réagi à un article du Times de Londres sur l’examen de l’énergie consommée par les recherches Google.

“Faire deux recherches sur Google à partir d’un ordinateur de bureau peuvent produire environ la même quantité de dioxyde de carbone que faire bouillir de l’eau dans un bouilloire pour une tasse de thé”, a écrit The Times, citant les recherches du physicien de Harvard  Alex Wissner-Gross, qui a dit qu’une recherche sur Google génère 7g de CO2.

Google a immédiatement contesté ces chiffres dans un blog du vice-président senior des opérations Urs Hölzle.

“En termes de gaz à effet de serre, une recherche Google est équivalente à environ 0,2 grammes de CO2″, écrit Urs, ajoutant que “la moyenne d’une voiture qui roule sur un km produit l’équivalent en gaz à effet de serre qu’un milliers de recherches sur Google.”

Comme nous l’avons déjà signalé à maintes reprises, les exploitations (datacenter) Google  sont une des plus économes en énergie dans le monde, explorant de nouvelles approches innovatrices en  conception de centres de données, y compris un centre de données flottant entièrement alimenté par l’énergie des vagues.

Voici une question mathématique à méditer:

– Quelle quantité de CO2 a été généré par les blogueurs pour répondre à l’article de The Times ?

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Réduction de la production de froid dans un datacenter

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Réduction de la production de froid dans un datacenter

Par défaut la température de reprise, ou consigne des climatiseurs se trouve aux alentours de 21 °C

Entre les spécifications climatiques actuelles des constructeurs, et les plages climatiques appliquées dans les salles informatiques, il y a un réel décalage. Le fait de climatiser nos salles dans des plages beaucoup plus restreintes que ce qui est nécessaire entraîne des surconsommations énergétiques très importantes.

Pour exemple, l’augmentation de 1°C de la température de reprise dans un datacenter dont la consommation informatique est de 250 kW peut vous faire gagner environ 10 kW/heure !

Aujourd’hui les équipements peuvent supporter des conditions climatiques beaucoup plus étendues que par le passé, sans défaut de fonctionnement, c’est pourquoi il faut revoir la stratégie à adopter au sein des datacenter en terme de reforidissement, regarder les tests effectué au nouveau-mexique par Intel pour vous en convaincre.

Le free cooling est aussi une option très intéressante surtout en ces périodes hivernale, ou la température extérieure est inférieure à celle nécessaire pour refroidir nos salles informatiques.

Il est a noter toutefois que les serveurs actuels régulent la vitesse de rotation des ventilateurs selon la température interne du serveur, si vous ne trouvez pas le bon conpromis de température de reprise de vos climatiseurs, certains serveurs de votre salle risque de consommer d’avantage et du coup le gain obtenu sur la clim n’aura aucun effet.

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