Google, qui continue à étudier des solutions alternatives pour réduire les coûts liés à l’exploitation des datacenters décrit dans une demande de dépôt de brevet un nouveau concept de construction de datacenters.

L’océan peut fournir suffisamment d’énergie pour alimenter et refroidir les serveurs et les équipements, et ce, tout en réalisant des économies sur les dépenses immobilières et les impôts fonciers.

Mais Google peut-il vraiment répondre aux défis opérationnels d’un de centre de données flottant océanique? L’un des plus grands points d’interrogation est la capacité de survivre à des catastrophes naturelles.

Comment se prémunir d’un ouragan ? Ou d’un tsunami ? surtout que ces deux dernières semaines plusieurs ouragans ont frappé les côtes des États-Unis.

Le centre de données flottant décrit par Google serai situé entre 3 et 7 milles des côtes, dans environ 50 à 70 mètres d’eau, et disposerait d’un réseau de 40 ou plus de “Pelamis Wave Energy Converters”.

pelamis

Il s’agit de convertisseurs d’énergie qui utilisent le mouvement de l’eau pour produirent de l’énergie.

Le pelamis est une chaine de cylindres reliés par des charnières semi-immergées, ils font environ 140 mètres de longueur chacuns.

Ce type de DC semble moins solide que les plates-formes pétrolières et étant mobiles que pourrait-il arriver si le cyclone Gustave passai par là avec des rafales de vents à 200 km/h ?

Le dépôt de brevet cite également la mobilité du centre de données flottant comme un avantage par rapport aux centres de données traditionnels.

Les avantages notable sont, pouvoir déplacer le DC lorsque le délai légal d’occupation d’un espace expire, variation saisonnière ou pouvoir se déplacer selon la demande.

Google a toujours gardé secret la manière dont sont faits ses centre de données ainsi que la technologie utilisée, reste à voir si ce concept est uniquement un brevet ou si Google ce lance vraiment dans l’exploitation de centres de données flottants.

Pelamis

[ad]