Le 09 octobre dernier, Google a convié une poignée d’institutions à une réunion sur le thème de « la contribution du numérique à la transition énergétique ». L’Alliance Green IT et GreenIT.fr y étaient conviés. Nous sommes une dizaine de personnes, représentants principalement d’associations professionnelles, politiques ou gouvernementales.

Sous prétexte de « transition énergétique » à la mode, l’objectif de la réunion est de présenter les actions que mène Google en matière de consommation énergétique et de réduction de son empreinte carbone. La présentation est plutôt réussie même si elle ne révèle pas vraiment de scoop, tout ce qui est présenté est déjà disponible sur www.google.com/green.

D’une façon générale, si toutes les entreprises avaient la même politique environnementale que Google, tous les consultants en Green IT seraient millionnaires car les initiatives sont nombreuses et variées… Parmi toutes les mesures qui nous sont présentées, on notera :

  • Le fameux datacenter finlandais avec un PUE qui flirte les 1,2 et qui est refroidi à l’eau de mer.
  • L’utilisation massive (un tiers de leur consommation) d’électricité d’origine renouvelable soit par l’achat de certificats verts, soit par l’implantation directe de parc éolien.
  • La compensation carbone. Selon Google, leur consommation électrique en 2011 s’est élevée à 2 675 898 MWh, soit 1,3% de la consommation mondiale des Datacenters.

Certes il est plus facile pour Google d’être « vert » car ils partent d’une feuille blanche. Pour une entreprise qui a des dizaines d’années d’histoire avec son système d’information, la démarche est un peu plus complexe. Il n’en reste pas moins que de nombreuses idées ont été mises en pratiques et que, selon Google, faire du Green IT n’a pas contribué à augmenter les dépenses, bien au contraire. L’ensemble des mesures mises en œuvre aurait permis de baisser la facture électrique de l’ordre d’un milliard de dollars. Et, visiblement, c’est bon pour leur image.

Source : GreenIT.fr